Claude Guerre, Grace a Camden
Amis, un tourbillon lent m’habite Un roulement de tambour silencieux A present, le chagrin conduit ma main En moi des sanglots blancs roucoulent, en moi La souffrance brule le bonheur d’amour Je m’entends quelquefois : il ne dit que dalle, il S’essaye a vivre, s’essaye a vivre Il pleure, l’homme, l’amour le damne.
2 Au-dehors y parait un homme beaucoup Dedans lui, un renard se love au nid En verite pour la toute premiere fois Il est atteint d’amour, en gali?re a la joie Car, comme 2 jeunes filles aiment cet homme Qui est moi, l’une brune et l’autre aussi La bien-aimee adore 2 hommes Dont j’suis l’un juste, et voici L’homme douloureux au ravissement, tourment en presence en soi mais geniale Savez-vous, il a 1 enfant d’elle C’est cette dernii?re toute crachee qui habite Comme une maison cet homme, c’est moi.
3 Comment nous sommes-nous emplis de joie Soudain ? qui nous cachait l’un a l’autre Precedemment ? dans l’existence etions-nous Separes ? combien de moment pourrai-je Vivre sans toi ? quand vais-je gui?re bientot Mourir d’amour me fend du bas en bas ?
4 Mais voici j’ai rendez-vous a Camden Ou habite notre pote William Blake Notre radical, sur la colline de Primrose Mon ami le punk barde de metal Sous des peupliers de beton, je romps Londres de Lambeth jusqu’au nord : Camden au Tube : J’ai rendez-vous avec Notre pensee du poete : Eternite Dans une heure, et Infini dans un mot Je descendrai aux berges d’un fleuve Sombre, soeur, homme, une verite Peut-etre pire que mille mensonges En nous l’ensemble de se transporte, la fond Et l’oublier est pire que mentir.
5 Parfois me prend cette foi a l’envers La certitude de la fin : la joie Se rechauffer au cosmos glace Toutes celles qui m’ont pris a leurs mains Portent des noms sacres, toutes m’ont fera Cet homme aujourd’hui au grand tracas D’homme, il a decouvert le chemin Cet enfant il le porte lui-meme Dans son ventre O il lui cause Sans cesse on ne remarque pas grand chose dehors Il vit l’existence des anges de trottoir Et tel il tricote avec les filles ! Elles portent leurs seins comme nos iles en grande Albion, a Camden Town J’ai rendez-vous avec toi notre Blake Mes autos ici traquent a gauche, quel Chemin cours-tu ? quelle vie ? a ta table Instruisant le monde de tes par Puis d’un saut attaquant le plateau Du theatre (pont de bateau, plancher d’une chambre vive, c’est bien notre vie qui te delivre, et par avance, des planches qui t’emporteront pourrir au sein d’ ton pays, mourir dans ton pays) Tu attaques bille en tete : dire Est ta life, parler haut, chanter, laisse Notre, cette dernii?re, courir individu, sa life : Le mouvement, l’air des pampas, nos trains L’emmeneront i chaque fois et les avions au sein des clouds blancs de Constable, vois-la Notre fuselage d’acier l’enleve Elle rejoint le amour, tu pensais Quoi ? une affaire close sans affres ?
6 Mais soudain via le trottoir de Camden Au bas une colline de Primrose Dans le pub Liberties le bien nomme Pour une pentecote hors de saison La grace descendit via toi a Camden !
7 A Londres, tu te fends d’amour, mon gars Tu hurles comme police en zigzag Manque assez de rues pas assez de meufs Tu avales jusqu’a l’indigestion On ne l’a gui?re sorti depuis cent annees !
8 Tu es tombe partout abruti Impensable ! celui qui milite N’est-ce nullement, contre l’amour de possession Notre voici pris d’une passion inenarrable Pris au ventre, tu fonctionnement the perfect match chasses la pensee D’elle mais tu la chasses en vain car C’est toi qui Notre fabrique sans cesse Te voila devenu le nid d’une Puissance amoureuse inextinguible Une centrale d’amour explosee Une usine uranique, diabolique Tellurique, erotique, volcanique Envahit l’univers de ton amour Quel air d’incomprehension prend chez toi Comme i§a t’appelle (elle t’appelle avec ton nom, ecoute, elle t’appelle en verite, c’est toi qui fait la voix).
9 Alors la grace descendit a Camden Alors dehors et dedans s’unirent Alors un yin et un yang abreuve Au pub : si je repousse la possession Je renonce a toi : je te trouve ! Faut-il Realiser de grandes etudes d’une vie gayante pour savoir ca ? Que nous ne sommes que de constitution Et refusons de l’obeir, bien sur Pretendons a la grace divine ! Et moi je donne les divinites Pour une biere, une biere amere A Camden, oui, au pub des Libertes ! Mes humains pretendent a l’artefact Sentimental, mais (immediatement collage-soudure a l’electrochoc J’ai fusion des couples humains : un homme une copine, un titre celebre helas) Que cet artefact tient de l’ordre Naturel, je m’insurge, je proteste La richesse sentimentale : life Revee, de nombreuses musique ! et tri?s ! Saoule-moi, prends-moi, saoule moi, prends moi Tu ondules des jambes, et ton ?il Noir de pie me troue au plus profond j’suis pris tel d’un sexe enfile Je quitte chemise blanche et bracelet Nu tel Adam a Camden je danse Je m’invite a ton anniversaire Dans le village ou s’ouvrit la grace Tandis que j’etais plein de doute Tres lentement je tournerai sur moi La vie me devore, je viens vers toi Par l’avion transcontinental : reve !
10 J’ai grace reste descendue la-bas concernant moi Et le renard dans mon bide a retourne le nom d’amour amical, ainsi, alors Au-dehors je suis un homme bien Je roule carrosse, faire mes epaules Portent rapidement un air joyeux Ma gueule, elle vous revient, les meufs Ne s’y trompent gui?re, elles me jettent Leurs yeux hop ! hop ! hop ! hop ! a Camden, ouais !